Dans l’exposition Tout ce que nous sommes, l’artiste explore les processus de la perception à travers les nombreux biais cognitifs caractéristiques de la condition humaine, en se concentrant particulièrement sur le phénomène de la paréidolie. Celui-ci décrit la tendance du cerveau à reconnaitre des formes familières dans des compositions abstraites ou aléatoires. Les dessins présentés, qui dérivent d'assemblages de papier, sont suggestifs plutôt que représentatifs, sollicitant ainsi la mémoire et l’imagination de chacun pour les décoder. Comme les apparences sont souvent trompeuses, le spectateur est invité à aller au-delà de ses premières impressions et à explorer les multiples couches de sens cachées derrière chaque œuvre. En cherchant à capturer l’essence même de l’humanité, Tout ce que nous sommes explore la dualité entre la collectivité et l’individualité, tant dans sa conception que dans son interprétation.